Il me semble que les deux situations auxquelles vous faites allusion
sont très répandues.
1) Confraternities / chantry
foundations : il y a beaucoup de points communs, et de nombreuses chapellenies
se sont ensuite transformées en confréries (cf confrérie
Saint Thomas the Martyr in Oxford). Dans certains statuts, les deux expressions,
"confrérie" ou "chapellenie" sont employées indistinctement
(cf statuts de 1350 de la compagnie de Saint-Nicolas de Guérande).
2) mixed-sex confraternities
: situation la plus fréquente. Presque toutes les confréries
médiévales acceptaient les femmes à la fin du Moyen
Age, les épouses et parfois les veuves et même les femmes
seules. Il faut seulement exclure les confréries au statut strictement
clérical.
Quelques références essentielles autour de vos questions :
- G.G. Meersseman, Ordo fraternitatis: confraternie e pietà
dei laici nel medioèvo, Roma, Herder, 1977.
- J. Richard, "Confréries de métiers et confréries
de dévotion : quelques exemples bourguignons", Paris, CTHS, 1985,
p. 481-491.
- C. Barr (ed), The Monophonic Lauda and the Lay Religious Confraternities
of Tuscany aand Umbria in the Late Middle Ages, Kalamazoo, 1988.
- C. Vincent, Les Confréries médiévales dans
le royaume de France, XIII-XVèmes siècles, Paris, Albin
Michel, 1994.
Damien Boquet
Laura Jacobus a écrit :
I got no joy from any of you regarding my earlier query about confraternities and chantry foundations, but undaunted, here's another. How usual was it/does anyone know of examples, for a confraternity which was founded as a brotherhood, to admit sisters at a later point in its history? Thinking of the British experience of Oxbridge Colleges and Gentlemen's Clubs I would assume it's unusual, but would be interested to test this out. The confraternity I'm working on was mixed-sex by the seventeenth century, but I'd like to know whether it's likely to have started that way back in the fourteenth. Laura