*Dear all,Thanks for your replies. Naomi, you were right to suggest trying French studies but I didn't get that far. It occurred to me that it might be in Sartre's Les mots, and there it was (see below if you're interested).Best wishes,Nicola << dans une vie terminée, c'est la fin qu'on tient pour la vérité du commencement. Le défunt reste à mi-chemin entre l'être et la valeur, entre le fait brut et la reconstruction ; son histoire devient une manière d'essence circulaire qui se résume en chacun de ses moments. Dans les salons d'Arras, un jeune avocat froid et minaudier porte sa tête sous son bras parce qu'il est feu Robespierre, cette tête dégoutte de sang mais ne tache pas le tapis ; pas un des convives ne la remarque et nous ne voyons qu'elle ; il s'en faut de cinq ans qu'elle ait roulé dans le panier et pourtant la voilà, coupée, qui dit des madrigaux malgré sa mâchoire qui pend. Reconnue, cette erreur d'optique ne gêne pas : on a les moyens de la corriger ; mais les clercs de l'époque la masquaient, ils en nourrissaient leur idéalisme. >> *