Il brilgue: les tôves lubricilleux Se gyrent en vrillant dans le guave. Enmîmés sont les gougebosqueux Et le mômerade horsgrave. «Garde-toi du Jaseroque, mon fils! La gueule qui mord; la griffe qui prend! Garde-toi de l'oiseau Jube, évite Le frumieux Band-à-prend!» Son glaive vorpal en main, il va- T-à la recherche du fauve manscant; Puis arrivé à l'arbre Té-té, Il y reste, réfléchissant. Pendant qu'il pense, tout uffusé, Le Jaseroque, à l'oeil flambant, Vient siblant par le bois tullegeais, Et burble en venant. Un deux, un deux, par le milieu, Le glaive vorpal fait pat-à-pan! La bête défaite, avec sa tête, Il rentre gallomphant. «As-tu tué le Jaseroque? Viens à mon coeur, fils rayonnais! Ô jour frabbejais! Calleau! Callai!» Il cortule dans sa joie. Il brilgue: les tôves lubricilleux Se gyrent en vrillant dans le guave. Enmîmés sont les gougebosqueux Et le mômerade horsgrave. (Frank L. Warrin) --- Es brillig war. Die schlichten Toven Wirrten und wimmelten in Waben; Und aller-mümsige Burggoven Die mohmen Räth' ausgraben. »Bewahre doch vor Jammerwoch! Die Zähne knirschen, Krallen kratzen! Bewahr' vor Jubjub-Vogel, vor Frumiösen Banderschnätzchen!« Er griff sein vorpals Schwertchen zu, Er suchte lang das manchsam' Ding; Dann, stehend unterm Tumtum Baum, Er an-zu-denken-fing. Als stand er tief in Andacht auf, Des Jammerwochen's Augen-feuer Durch turgen Wald mit Wiffek kam Ein burbelnd Ungeheuer! Eins, Zwei! Eins, Zwei! Und durch und durch Sein vorpals Schwert zerschnifer-schnück, Da blieb es todt! Er, Kopf in Hand, Geläumfig zog zurück. »Und schlugst Du ja den Jammerwoch? Umarme mich, mein Böhm'sches Kind! O Freuden-Tag! O Halloo-Schlag!« Er schortelt froh-gesinnt. Es brillig war. Die schlichten Toven Wirrten und wimmelten in Waben; Und aller-mümsige Burggoven Die mohmen Räth' ausgraben. (Robert Scott)