Governments must act on rising long-term unemployment and youth joblessness >www.oecd.org/employment/outlook
15/09/2011 - Unemployment remains stubbornly high in the OECD area with the latest economic forecasts suggesting job creation will remain anaemic in the near term, according to a new OECD report.
The OECD's latest Employment Outlook says that in mid 2011 the number of unemployed people in the OECD area had declined to just over 44 million, still more than 13 million higher than immediately before the crisis.
"Of all the facets of the financial and economic crisis, high unemployment is the most visible manifestation of the challenge to restore sustained growth. This is the human face of the crisis," said OECD Secretary-General Angel Gurría, launching the report in Paris. "Governments cannot stand still. The challenges of tackling high and persistent unemployment, improving job opportunities and ensuring adequate social safety nets should be at the top of the political agenda."
The risk of high unemployment becoming entrenched has increased with a steep rise in long-term joblessness. In the United States, the share of the unemployed who have been out of work for more than a year has tripled to a record high of over 30 per cent. In Spain it exceeds 40 per cent. Of the major OECD economies, only in Germany has long-term unemployment fallen.
Effective labour market policies can make a difference. Some OECD countries, including Australia, Japan, Korea and the Netherlands have managed to contain the increase in unemployment. Germany has actually reduced unemployment during the crisis.
"With public resources limited, the focus should be on cost-effective measures - such as well-designed hiring subsidies - and on the most vulnerable groups," said Mr Gurría, citing as an example President Obama's proposed American Jobs Act which would waive employer's payroll tax for companies expanding their workforce.
Income support for the unemployed should be maintained or even reinforced where assistance is relatively low, difficult to access and where the long-term unemployed face a serious risk of falling into poverty and exclusion, the OECD says. But it is essential to combine income support with effective re-employment programmes to avoid benefit dependence. In emerging economies, the OECD recommends targeting income support to those who most need it and better integrating social protection programmes.
Helping young people must be a priority. In the first quarter of 2011, the unemployment rate for people aged 15 to 24 was 17.4 percent in the OECD area, compared with 7 percent for adults aged 25 and over. Targeting youth will reduce the risk of young people falling into long-term unemployment and losing touch with the job market.
"Tackling the large human cost of unemployment, especially for those youth who fail to get a permanent foothold in the labour market, must be a priority," said Mr Gurría. "A better match must be achieved between the skills youth acquire at school and those needed in the labour market."
Multilingual summaries, selected country findings and latest labour market data can be found via www.oecd.org/employment/outlook
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Les pouvoirs publics doivent agir contre l'augmentation du chômage de longue durée et des jeunes > www.oecd.org/emploi/perspectives
15/09/2011 - Le chômage demeure obstinément élevé dans la zone OCDE et les dernières projections économiques indiquent que la création d'emplois devrait rester très faible à court terme, selon un nouveau rapport de l'OCDE.
Selon la dernière édition des Perspectives de l'emploi de l'OCDE, à la mi-2011 le nombre de chômeurs dans la zone OCDE avait diminué pour s'établir à un peu plus de 44 millions, un niveau néanmoins supérieur de plus de 13 millions aux chiffres enregistrés juste avant la crise.
« De toutes les facettes de la crise financière et économique, le chômage élevé est la manifestation la plus visible du défi que pose le rétablissement d'une croissance durable. Il s'agit là du visage humain de la crise. » a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría, lors du lancement du rapport à Paris. « Les pouvoirs publics ne peuvent pas rester sans réagir. Les défis que représentent un chômage élevé et durable, l'amélioration des possibilités d'emploi et la garantie de filets de sécurité sociaux adaptés, devraient figurer en tête de l'agenda politique.
Le risque que le taux de chômage ne s'installe durablement à un niveau élevé s'est accru parallèlement à la forte augmentation du chômage de longue durée.
Aux États-Unis, la proportion de demandeurs d'emploi au chômage depuis plus d'un an a triplé et atteint un niveau record de plus de 30%. Elle atteint plus de 40 % en Espagne. Parmi les principales économies de l'OCDE, seule l'Allemagne a enregistré une baisse du chômage de longue durée.
Des politiques du marché du travail efficaces peuvent faire la différence. Certains pays de l'OCDE, dont l'Australie, le Japon, la Corée et les Pays- Bas sont parvenus à endiguer la croissance du chômage. L'Allemagne a, en fait, réduit son chômage pendant la crise.
« Toutefois, les ressources publiques étant limitées, il faut accorder la priorité aux mesures offrant un bon rapport coût-efficacité - comme des subventions à l'embauche bien conçues - et ciblées sur les catégories de population les plus vulnérables », explique M. Gurría, en faisant référence au projet de loi du Président Barack Obama pour l'emploi américain (American Jobs Act), qui prévoit un allégement des charges sociales pour les employeurs qui recrutent.
L'OCDE préconise de maintenir, voire de renforcer, les aides au revenu destinées aux chômeurs lorsque l'aide sociale est relativement limitée et difficile à obtenir et lorsque les chômeurs de longue durée risquent de tomber dans la pauvreté et l'exclusion. Il est cependant capital d'associer à l'aide au revenu des programmes efficaces de retour à l'emploi afin d'éviter tout phénomène de dépendance à l'égard des prestations. Dans les économies émergentes, l'OCDE recommande de cibler le soutien au revenu de ceux qui en ont le plus besoin et une meilleure intégration des programmes de protection sociale.
Il faut avant tout aider les jeunes. Au premier trimestre 2011, le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans s'élevait à 17.4 % dans la zone OCDE, contre 7 % pour les adultes de plus de 25 ans. L'aide apportée aux jeunes diminuera le risque de chômage de longue durée et la perte de contact avec le marché du travail.
« S'attaquer de front au coût humain du chômage, en particulier pour les jeunes qui ne parviennent pas à prendre pied sur le marché du travail doit être une priorité » a déclaré M. Gurría. Il importe notamment de parvenir à une meilleure adéquation entre les acquis scolaires des jeunes et les compétences requises sur le marché du travail.
Des résumés en 22 différentes langues, des résultats par pays et les données récentes du marché du travail sont disponibles via www.oecd.org/emploi/perspectives
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