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Mon, 19 Feb 2007 16:55:17 +0000

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<http://www.liberation.fr/rebonds/>

/Libération, Rubrique Rebonds, 15 février 2007

/*La politique migratoire du ministre de l'Intérieur viole les principes 
de la République.*
*Expulsions : France coupable*
*
Par Olivier LE COUR GRAND MAISON*
Maître de Conférence en sciences politiques
à l'université d'Evry-Val-d'Essonne.


«Gestion des flux migratoires» : partout employée, cette expression 
témoigne du triomphe d'une novlangue technicienne qui déshumanise celles 
et ceux que l'on désigne, en substituant aux enfants, femmes et hommes 
visés par ces termes et par des législations toujours plus restrictives 
l'image impersonnelle de populations prétendument menaçantes qu'il faut 
endiguer. Des raisons pour lesquelles ces étrangers ont été poussés à 
quitter leurs pays d'origine, des conditions dans lesquelles ils ont 
effectué un périple que beaucoup décrivent comme une épreuve longue et 
périlleuse, mortelle parfois, de ces histoires faites de persécutions 
ethniques, religieuses ou politiques, de misère et d'exploitation, il ne 
reste rien.

Plus exactement, à la place de ce «rien» se découvrent les figures 
réputées inquiétantes des «clandestins», puisque tel est le terme 
utilisé pour les désigner. Sous couvert de nomination et de 
qualification objectives prospère la disqualification des personnes en 
même temps que s'imposent les représentations contenues dans le mot même 
de «clandestin». Etre un «clandestin», ici, c'est se trouver ravalé à la 
seule condition d'individu qui a franchi de façon illégale des 
frontières, cependant que les causes de cet acte, souvent indispensable 
à la préservation de l'intégrité physique et psychologique de son 
auteur, sont placées hors champ. Etre un «clandestin», ici, c'est être 
sans histoire personnelle, sans passé, sans antécédent, sans autre 
antécédent du moins que la violation des dispositions relatives à 
l'entrée et au séjour des étrangers. Au terme de ce mouvement, il n'y a 
donc plus ni hommes ni femmes fuyant des conditions d'existence jugées 
insupportables par eux, mais seulement des «Africains» et des 
«Maghrébins», qui, par l'argent, la ruse et le recours à des passeurs, 
ont réussi à déjouer les mesures destinées à contrôler l'accès au 
territoire national. La surexposition langagière, politique et 
médiatique du «clandestin» est au coeur de deux phénomènes politiques 
distincts mais étroitement articulés : la criminalisation de ce type 
d'immigration, présentée comme un danger majeur ; et la légitimation de 
l'ensemble de la chaîne répressive, des arrestations aux expulsions en 
passant par l'incarcération et le placement en zone de rétention.
Souvent euphémisée en «retour dans le pays d'origine», l'expulsion par 
voie aérienne constitue la dernière et la plus spectaculaire de ces 
étapes. Parfois médiatisée, celle-là a permis à plusieurs ministres de 
l'Intérieur, d'hier à Nicolas Sarkozy aujourd'hui, de faire la 
démonstration de leur «fermeté», supposée être «au service des Français» 
et de la «défense des lois de la République». Continuité et pauvreté 
remarquables du discours répressif dégradé en une écholalie sommaire que 
soutiennent des arguments éculés. Au sommet de l'Etat et à la tribune 
des meetings, c'est ainsi que les choses sont présentées. Dans les 
commissariats, cela s'appelle «faire du chiffre». C'est donc pour «faire 
du chiffre», conformément aux injonctions ministérielles, que des 
policiers procèdent à des arrestations massives, réalisées en des lieux 
choisis ­ les Restos du coeur dernièrement ­ sur des critères souvent 
raciaux, quand ce n'est pas à l'occasion de démarches administratives 
effectuées par les étrangers pour tenter d'obtenir la régularisation de 
leur situation, ou après une hospitalisation d'urgence comme cela s'est 
passé à Nantes pour une femme qui fut par la suite expulsée avec son enfant.

De là le recours aux charters, qui permettent de procéder à des 
reconduites massives et spectaculaires d'étrangers en situation 
irrégulière dans leur pays d'origine. De telles pratiques, rappelle 
Alvaro Gil-Robles, commissaire européen aux Droits de l'homme, ont 
/«pourtant été fortement critiquées par la Commission nationale de 
déontologie et de sécurité et jugées contraires au droit français par le 
Conseil d'Etat». /En vain, puisque le ministre de l'Intérieur-candidat 
persévère sans susciter ni scandale politique, ni tollé juridique, ni 
réprobation médiatique. Remarquable et stupéfiante démission de tous les 
contre-pouvoirs, souvent présentés comme autant de freins à l'exercice 
arbitraire du pouvoir exécutif dont l'un des titulaires majeurs peut 
agir en toute impunité sans que rien ni personne ne soit en mesure de 
mettre un terme à ses pratiques. Au nom de l'urgence et de la gravité 
supposées de la situation provoquée par les «clandestins», on assiste 
donc au triomphe de la raison d'Etat sur des principes pourtant jugés 
essentiels au bon fonctionnement de l'Etat de droit. Etat de droit dont 
les mécanismes, supposés garantir le respect des règles qui 
l'organisent, s'avèrent être inefficaces face aux agissements d'un 
ministre de l'Intérieur qui a recours aux méthodes que l'on sait avec le 
soutien de son gouvernement.

Enfin, contrairement à la convention des Nations unies relative aux 
droits de l'enfant et à la loi française qui /«précise que l'étranger 
mineur ne peut pas faire l'objet d'une mesure de reconduite à la 
frontière» /(article L. 511-4 du code de l'entrée et du séjour et du 
droit d'asile), des enfants sont placés en centre de rétention en vue de 
leur expulsion. La police, couverte parce que encouragée par son 
autorité de tutelle et par le pouvoir politique dans son ensemble, 
méconnaissent ainsi, de façon grave et répétée, un traité international 
pourtant ratifié par la France et des dispositions juridiques nationales 
votées par le Parlement. Excusez du peu. Avérés, constatés et consignés 
par de nombreuses institutions et associations, nationales ou 
européennes, ces faits révèlent ceci : les principes républicains et le 
respect des lois, invoqués de façon solennelle par les uns et les 
autres, couvrent leur violation courante légitimée par les «impératifs 
de la sécurité» et par la mise en scène démagogique et électoraliste des 
chiffres. Ceux-là mêmes qui permettent au ministre de l'Intérieur de 
faire croire qu'il dit ce qu'il fait et qu'il fait ce qu'il dit, alors 
qu'il est à l'origine du développement de pratiques illégales, dont 
certaines ont été jugées telles par le Conseil d'Etat et par le 
commissaire européen aux Droits de l'homme ! Oui, avec Nicolas Sarkozy, 
tout est possible, même le plus arbitraire, même le plus indigne. Que 
propose Ségolène Royal pour mettre un terme à cette situation ? Nous 
n'en savons rien.

Dernier ouvrage paru,avec Gilles Lhuillier et Jérôme Valluy, /le Retour 
des «camps» ? Sangatte, Lampedusa, Guantanamo..., /éd. Autrement, 2007, 
210 pp., 20 euros.

Source : http://www.liberation.fr/rebonds/235289.FR.php





*Autour du livre :**
/"Le retour des camps ? //
Sangatte, Lampedusa, Guantanamo...."/ *

*Rencontre avec les auteurs*

*mardi 20 février 2007 de 17 h à 19 h*


Université Paris 1, 12 pl. du Panthéon (Paris 5e) Salle n°1- Entrée libre

Pour toute information complémentaire : http://terra.rezo.net

Pour découvrir le livre : http://terra.rezo.net/article554.html





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Subject:
[TERRA-Infos] Article Libération : "La politique migratoire du ministre 
de l'Intérieur viole les principes de la République"
From:
VALLUY Jérôme <[log in to unmask]>
Date:
Thu, 15 Feb 2007 11:46:17 +0100
To:
[log in to unmask]

<http://www.liberation.fr/rebonds/>

/Libération, Rubrique Rebonds, 15 février 2007

/*La politique migratoire du ministre de l'Intérieur viole les principes 
de la République.*
*Expulsions : France coupable*
*
Par Olivier LE COUR GRAND MAISON*
Maître de Conférence en sciences politiques
à l'université d'Evry-Val-d'Essonne.


«Gestion des flux migratoires» : partout employée, cette expression 
témoigne du triomphe d'une novlangue technicienne qui déshumanise celles 
et ceux que l'on désigne, en substituant aux enfants, femmes et hommes 
visés par ces termes et par des législations toujours plus restrictives 
l'image impersonnelle de populations prétendument menaçantes qu'il faut 
endiguer. Des raisons pour lesquelles ces étrangers ont été poussés à 
quitter leurs pays d'origine, des conditions dans lesquelles ils ont 
effectué un périple que beaucoup décrivent comme une épreuve longue et 
périlleuse, mortelle parfois, de ces histoires faites de persécutions 
ethniques, religieuses ou politiques, de misère et d'exploitation, il ne 
reste rien.

Plus exactement, à la place de ce «rien» se découvrent les figures 
réputées inquiétantes des «clandestins», puisque tel est le terme 
utilisé pour les désigner. Sous couvert de nomination et de 
qualification objectives prospère la disqualification des personnes en 
même temps que s'imposent les représentations contenues dans le mot même 
de «clandestin». Etre un «clandestin», ici, c'est se trouver ravalé à la 
seule condition d'individu qui a franchi de façon illégale des 
frontières, cependant que les causes de cet acte, souvent indispensable 
à la préservation de l'intégrité physique et psychologique de son 
auteur, sont placées hors champ. Etre un «clandestin», ici, c'est être 
sans histoire personnelle, sans passé, sans antécédent, sans autre 
antécédent du moins que la violation des dispositions relatives à 
l'entrée et au séjour des étrangers. Au terme de ce mouvement, il n'y a 
donc plus ni hommes ni femmes fuyant des conditions d'existence jugées 
insupportables par eux, mais seulement des «Africains» et des 
«Maghrébins», qui, par l'argent, la ruse et le recours à des passeurs, 
ont réussi à déjouer les mesures destinées à contrôler l'accès au 
territoire national. La surexposition langagière, politique et 
médiatique du «clandestin» est au coeur de deux phénomènes politiques 
distincts mais étroitement articulés : la criminalisation de ce type 
d'immigration, présentée comme un danger majeur ; et la légitimation de 
l'ensemble de la chaîne répressive, des arrestations aux expulsions en 
passant par l'incarcération et le placement en zone de rétention.
Souvent euphémisée en «retour dans le pays d'origine», l'expulsion par 
voie aérienne constitue la dernière et la plus spectaculaire de ces 
étapes. Parfois médiatisée, celle-là a permis à plusieurs ministres de 
l'Intérieur, d'hier à Nicolas Sarkozy aujourd'hui, de faire la 
démonstration de leur «fermeté», supposée être «au service des Français» 
et de la «défense des lois de la République». Continuité et pauvreté 
remarquables du discours répressif dégradé en une écholalie sommaire que 
soutiennent des arguments éculés. Au sommet de l'Etat et à la tribune 
des meetings, c'est ainsi que les choses sont présentées. Dans les 
commissariats, cela s'appelle «faire du chiffre». C'est donc pour «faire 
du chiffre», conformément aux injonctions ministérielles, que des 
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effectuées par les étrangers pour tenter d'obtenir la régularisation de 
leur situation, ou après une hospitalisation d'urgence comme cela s'est 
passé à Nantes pour une femme qui fut par la suite expulsée avec son enfant.

De là le recours aux charters, qui permettent de procéder à des 
reconduites massives et spectaculaires d'étrangers en situation 
irrégulière dans leur pays d'origine. De telles pratiques, rappelle 
Alvaro Gil-Robles, commissaire européen aux Droits de l'homme, ont 
/«pourtant été fortement critiquées par la Commission nationale de 
déontologie et de sécurité et jugées contraires au droit français par le 
Conseil d'Etat». /En vain, puisque le ministre de l'Intérieur-candidat 
persévère sans susciter ni scandale politique, ni tollé juridique, ni 
réprobation médiatique. Remarquable et stupéfiante démission de tous les 
contre-pouvoirs, souvent présentés comme autant de freins à l'exercice 
arbitraire du pouvoir exécutif dont l'un des titulaires majeurs peut 
agir en toute impunité sans que rien ni personne ne soit en mesure de 
mettre un terme à ses pratiques. Au nom de l'urgence et de la gravité 
supposées de la situation provoquée par les «clandestins», on assiste 
donc au triomphe de la raison d'Etat sur des principes pourtant jugés 
essentiels au bon fonctionnement de l'Etat de droit. Etat de droit dont 
les mécanismes, supposés garantir le respect des règles qui 
l'organisent, s'avèrent être inefficaces face aux agissements d'un 
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Enfin, contrairement à la convention des Nations unies relative aux 
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n'en savons rien.

Dernier ouvrage paru,avec Gilles Lhuillier et Jérôme Valluy, /le Retour 
des «camps» ? Sangatte, Lampedusa, Guantanamo..., /éd. Autrement, 2007, 
210 pp., 20 euros.

Source : http://www.liberation.fr/rebonds/235289.FR.php





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