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Appel a communications: "Persecutions des femmes, mobilisations sociales et droit d'asile", 15-16 sept. 2006, Paris

From:

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Reply-To:

Forced Migration List <[log in to unmask]>

Date:

Wed, 2 Nov 2005 14:26:10 +0000

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Colloque international -  Appel à communications

(merci de diffuser et de faire circuler cet appel le plus largement

possible)



Appel à communications pour le colloque international en sciences

humaines et sociales organisé par l’Université Panthéon-Sorbonne / Paris

1 – Centre de Recherches Politiques de la Sorbonne (France) et

l’Université de Southampton – Centre de Recherches en Politique et

Relations Internationales (Royaume-Uni) dans le cadre des activités du

réseau scientifique TERRA (Travaux, Etudes et Recherches sur les

Réfugiés et l’Asile : http://terra.rezo.net).





Persécutions des femmes,

mobilisations sociales et droit d’asile



15-16 septembre 2006, Paris



__________________________

ORGANISATEURS :



Jane FREEDMAN (Univ. Southampton), Jérôme VALLUY (Univ.

Panthéon-Sorbonne)



COMITE SCIENTIFIQUE :



Gill ALLWOOD (Université de Nottingham Trent), Didier FASSIN (EHESS /

Université Paris 13), Jane FREEDMAN (Université de Southampton), Lilian

MATHIEU (CNRS), Nouria OUALI (Université Libre de Bruxelles), Jérôme

VALLUY (Univ. Panthéon-Sorbonne).



____________________________

APPEL A COMMUNICATIONS



Mariages forcés, grossesses ou avortements forcés, mutilations

génitales, lapidations, défigurations à l’acide et autres crimes

d’honneur contre les femmes adultères, esclavages domestiques, viols

politiques notamment durant les guerres d’épurations ethniques,

esclavage sexuel et prostitution forcée, viol conjugal et violences

domestiques sans recours, violences liées à la dot, privations

traditionnelles ou politiquement tolérées de libertés et droits humains

fondamentaux…Une large partie de l’humanité est exposée à des

persécutions spécifiques aux femmes. Entre l’ampleur démographique et

géographique du phénomène et la faible importance qui lui est accordé

dans de multiples contextes sociaux (associatifs, politiques,

universitaires, institutionnels, etc.), il semble y avoir une

disproportion susceptible de dessiner à elle-seule les contours d’une

vaste problématique pour les sciences sociales.



Plus spécifiquement, la relation entre ces persécutions et les

trajectoires d’exil commence à peine a être considérée tant par les

acteurs sociaux que par les chercheurs en sciences sociales : dans le

champ de la sociologie de l’immigration, la bibliographie sur les femmes

réfugiées et plus encore sur ce type de persécutions est réduite.

L’anthropologie et l’ethnologie des statuts sociaux et culturels de la

femme ne disposent pas de concepts permettant de rattacher ces statuts

aux trajectoires d’exil. Il est frappant de constater que le champ

bibliographique des « gender studies » en sciences sociales comme celui

des écrits militants issus des mouvements féministes, deux corpus

bibliographiques particulièrement instructifs dans ce domaine, demeurent

pourtant assez pauvres sur le thème des persécutions spécifiques aux

femmes considérées sous l’angle de l’exil, de la migration et de la

protection internationale. Les quelques ouvrages publiés à ce sujet sont

récents, et semblent signaler tout au plus un léger bruissement des

secteurs associatif et scientifique sur le sujet.



D’autre part, alors que rien de juridique ne les exclue a priori du

champ d’application de la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés,

ces persécutions peinent à être reconnues comme des motifs légitimes

d’exil et d’asile. Ces persécutions et les femmes qui les subissent

semblent au contraire affectées d’une triple illégitimité : celle

qu’opposent les sociétés d’origines aux déviantes ou simplement à la

reconnaissance de ce type de faits ; celle qu’opposent les sociétés

d’accueil aux réfugiées en général et à la reconnaissance de ce type de

persécution en particulier ; celle intériorisée par les victimes qui

craignent souvent d’exprimer leurs motifs réels de départ et les

masquent derrière d’autres motifs perçus par elles-mêmes comme plus

légitimes ou simplement plus faciles à exprimer. Cette triple

illégitimité, socialement construite, suffit à maintenir une chape de

silence sur cette dégradation ancienne et toujours actuelle du genre

humain.



Au delà de l’indignation que l’on peut légitimement ressentir et

exprimer eu égard à la gravité de ces formes de persécution et du

silence qui les entoure, il est nécessaire de produire des connaissances

rigoureuses de ces phénomènes et de donner des bases intellectuelles

fiables aux jugements de valeurs et à l’action politique qui pourraient

en découler. L’objet de ce colloque vise à cette production préalable de

connaissances dans le respect des méthodes propres aux sciences humaines

et sociales. Trois domaines d’étude seront privilégiés tout en

considérant qu’à partir de chacun d’eux il est nécessaire de

s’interroger sur le sens du mot « persécution » et sur la construction

sociale des catégories politiques ou analytiques se rapportant à cette

notion. Qu’est-ce qu’une « persécution » et quelle universalisation peut

connaître une telle notion ? Ce seront là des questions communes à

l’ensemble des contributions qui devront distinguer les « persécutions »

notamment des « discriminations », des « inégalités » et diverses autres

formes de « domination »…



I – ANTHROPOLOGIE DES PERSECUTIONS SPECIFIQUES AUX FEMMES



Dans ce domaine, les travaux issus des sciences humaines et sociales

sont nombreux mais n’ont généralement pas été produits en relation avec

la problématique précédemment évoquée de l’exil et de la protection

internationale des réfugiés. Il convient non seulement de produire des

connaissances nouvelles mais aussi de reconsidérer les données

existantes à la lumière de ces enjeux spécifiques et actuels.



Les propositions de contribution pourront porter aussi bien sur les

fondements sociaux de la persécution que sur la situation de l’agent de

persécution ou celle de la victime de persécutions en relation avec son

environnement. Un intérêt particulier sera porté aux travaux concernant

l’analyse des possibilités et modalités pour les victimes d’échapper à

la persécution autrement que par la soumission ou l’intériorisation des

contraintes. La question des possibilités d’exil à l’étranger sera

notamment examinée mais aussi celle des voies de résistance ou de

recours sur place.



L’ensemble des sciences humaines et sociales peuvent contribuer à la

compréhension du « grand partage » entre hommes et femmes qui traverse

les civilisations humaines, mais l’on s’intéressera particulièrement à

la compréhension des configurations actuelles y compris au moyens de

l’histoire quand elle permet d’éclairer le présent. A cet égard les cas

de disparitions ou réductions significatives de ce genre de persécutions

dans certaines sociétés peut faciliter l’analyse de processus plus

contemporains. Plus généralement, les changements et continuités

historiques du phénomène sont à étudier.



Les comparaisons synchroniques porteront non seulement sur les sociétés

actuelles dans leur diversité, régionales, nationales et locales, mais

aussi sur les différenciations qui apparaissent au regard de facteurs

sociaux également très divers : les variables lourdes, telles que les

classes sociales, les âges, les niveaux d’instruction, les modes de vie,

les formes d’urbanisation et les professionnalisations ainsi que les

contextes économiques, religieux, culturels, politiques sont à

considérer dans l’étude des persécutions spécifiques aux femmes. Encore

faut-il tenter de rattacher les études de cas à des problématiques plus

globales qui facilitent les comparaisons et les échanges scientifiques.



La simple description de ces persécutions prend souvent la forme d’une

succession de catégorisations hâtives (comme dans le premier paragraphe

de cet appel) et ressemble alors à un inventaire désordonné et

probablement incomplet. A cet égard, les approches typologiques en tant

qu’elles se rattachent clairement à des paradigmes ou à des

problématiques scientifiques, notamment anthropologiques ou

sociologiques, paraissent nécessaires à l’analyse rigoureuse d’un

phénomène rendu complexe par la diversité des configurations sociétales

dans lesquelles il prend racine.



Une autre dimension privilégiée dans ce colloque concernera la

cartographie mondiale des persécutions spécifiques aux femmes. Dans

cette perspective, le travail des cartographes, qu’ils soient

géographes, démographes ou statisticiens, requière des éclairages

multiples des autres sciences sociales sur la valeur et la pertinence

des indicateurs retenus dans les cartographies. Le phénomène social

étudié nécessite, pour être représenté en cartes, à la fois des

comparaisons synchroniques et une prise en compte de ses mutations

historiques.



II – MOBILISATIONS SOCIALES POUR LES FEMMES PERSECUTEES



A la croisées des recherches relatives aux mouvements sociaux d’une part

et aux rapports de domination entre les genres d’autre part, on

analysera les mobilisations sociales nationales et internationales en

faveur des femmes persécutées, tant dans les pays d’origine que dans les

pays d’accueil des victimes.



On s’intéressera aux formes de mobilisations sociales qu’elles

s’inscrivent dans des cadres communautaires traditionnels (famille,

village, clan, ethnie…) ou des organisations de type associatives et non

gouvernementales de solidarité locale ou internationale avec les

victimes de persécutions spécifiques aux femmes. Il s’agira également

d’examiner les conditions sociales d’éventuels « dénis d’agenda » (Cobb

/ Ross) au sein même des mouvements contestataires ayant des finalités

plus générales, mais aussi les ressources mobilisées dans les

entreprises de construction symbolique de causes et mobilisations

relatives à ces victimes. On pourra considérer également les

trajectoires militantes, individuelles et collective, au sein des

mouvements féministes face aux enjeux de la reconnaissance et de la

protection des victimes de persécutions spécifiques aux femmes.



Le colloque accueillera les études relatives à des cas de campagnes non

gouvernementales ou hybrides (public/privé) de sensibilisation, de

mobilisation ou de protestation relatives à ces persécutions ainsi que

les démarches et dispositifs expérimentés en matière d’aide et

d’assistance aux femmes victimes de ces persécutions. De telles études

permettront, le cas échéant, d’approfondir l’analyse des relations entre

les fonctions d’assistance et les fonctions de témoignage au sein des

organisations non gouvernementales de solidarité en considérant

l’ensemble de leurs conditions d’activité (philosophies, financements,

positionnements politiques, rapport salariat / bénévolat, etc.). Elles

permettront également de mieux cerner les facteurs favorables ainsi que

les obstacles à l’émergence d’une reconnaissance locale, nationale ou

internationale des persécutions spécifiques aux femmes.



On s’intéressera enfin particulièrement aux modalités d’extension

internationale des mouvements et mobilisations contre les persécutions

spécifiques aux femmes ou en faveur de la protection des victimes de ces

persécutions. Que ce soit sous l’angle du passage de l’action locale à

la militance nationale ou transnationale ou encore par l’observation des

actions et campagnes d’organisations internationales de solidarité ou de

mouvements supranationaux en faveur des femmes réfugiées victimes de ces

persécutions, il s’agit d’arriver à mieux cerner les liens, peut-être

ténus, entre l’action de proximité immédiate et la construction de

causes globales, c’est à dire aussi entre des victimes ici et des

victimes là-bas (sans spécification culturelle des localisations)

considérées ensemble au miroir des mutations contemporaines du

militantisme.



III – ACTIONS PUBLIQUES DE PREVENTION ET DE PROTECTION



Sous l’impulsion de mouvements sociaux et de mutations culturelles ou

politiques relatifs notamment à la condition féminine d’une part et à la

défense du droit d’asile d’autre part, des réglementations et, plus

largement, des politiques publiques, internationales et nationales on vu

le jour depuis une ou deux décennies en matière de prévention des

persécutions spécifiques aux femmes et de protection des victimes.



Les actions publiques de prévention peuvent prendre des formes diverses

: campagnes de communication publique, dispositifs étatiques d’éducation

aux droits humains, transformation des règles du droit civil et du droit

pénal, etc. Elles apparaissent dans quelques pays et sont balbutiantes

ou inexistantes dans les autres. Les niveaux de contraintes légales,

administratives et policières liées à ces politiques sont très variables

d’un pays à l’autre. Au delà des analyses portant sur l’émergence des

réglementations internationales dans ce domaine, il y a lieu de

s’interroger sur les conditions concrètes de leur mise en œuvre et sur

l’effectivité des politiques publiques affichées au plan national. Dans

chaque cas, il s’agit d’apprécier, par delà les stratégies d’affichage à

vocation diplomatique, l’état de transformation réelle d’une société, de

ses institutions étatisées ou traditionnelles. Il s’agit de comprendre,

notamment au moyens de comparaisons entre des pays ou entre des

localités, quelles sont les conditions favorables ou défavorables à

l’efficacité réelle d’action impliquant les autorités dans la lutte

contre les persécutions spécifiques aux femmes.



De cette connaissance des actions publiques de prévention et de leur

effectivité dépend, pour une part au moins, la protection que reçoivent

certaines femmes demandant l’asile à l’étranger pour échapper à ces

persécutions. Les conditions d’attribution de cette protection asilaire,

notamment au titre de la Convention de Genève sur les réfugiés (1951)

devront être considérées également dans une perspective comparative tant

les politiques juridictionnelles et administratives pour la mise en

œuvre de cette convention varient considérablement d’un pays à l’autre

notamment en ce qui concerne les persécutions spécifiques aux femmes. A

cet égard, les divergences jurisprudentielles sont particulièrement

intéressantes, mais également les modalités concrètes de décisions

administratives ou policières qu’elles donnent lieu à publicité ou non

et également les conditions procédurales, médicales et humaines

d’accueil et d’écoute des femmes victimes de ces persécutions, y compris

lorsque l’action publique est sous-traitée par l’Etat à des organismes

privés commerciaux ou associatifs.



_____________________

ORGANISATEURS :



Jane FREEDMAN (Univ. Southampton), Jérôme VALLUY (Univ.

Panthéon-Sorbonne)



COMITE SCIENTIFIQUE :



Gill ALLWOOD (Université de Nottingham Trent), Didier FASSIN (EHESS /

Université Paris 13), Jane FREEDMAN (Université de Southampton), Lilian

MATHIEU (CNRS), Nouria OUALI (Université Libre de Bruxelles), Jérôme

VALLUY (Univ. Panthéon-Sorbonne).



CALENDRIER :



Date limite pour l’envoi des propositions de communications : 15

décembre 2005



Réponses du Comité Scientifique : 15 février 2005



Date limite pour l’envoi des communications : 15 mai 2005



PROPOSITIONS :



Les propositions de communications, en français ou en anglais, seront

transmises (au plus tard le 15 décembre 2005) par Email aux deux

organisateurs <[log in to unmask]> et <[log in to unmask]> avec

le titre de la communication, une présentation résumée en 300 mots

environ et le Curriculum Vitae (avec publications) de l’auteur.



COMMUNICATIONS :



Les textes de communications, en français ou en anglais, correspondant

aux propositions retenues par le Comité Scientifique, seront transmises

(au plus tard le 15 mai 2005) par Email aux deux organisateurs

<[log in to unmask]> et <[log in to unmask]> en document

attaché au format RTF en respectant un volume compris de texte compris

entre 20 000 et 40 000 signes (espaces blancs inclus). Ces textes seront

dupliqués pour être remis à chaque personne assistant au colloque. Ils

pourront être retravaillés avant la publication des actes.



PRISE EN CHARGE :



Des moyens seront recherchés par les organisateurs pour prendre en

charge tout ou partie des frais de voyage et de séjour des participants

qui ne pourraient pas l’être par leurs propres institutions, notamment

parmi ceux travaillant dans des pays où la recherche est défavorisée

et,  également, parmi les jeunes chercheurs.  A ce jour cependant, les

organisateurs ne peuvent pas garantir la disponibilité de ces moyens.



LIEU :

Université Panthéon-Sorbonne, 12 place du Panthéon, 75005 Paris, salle

n°1.



INFORMATIONS :

http://terra.rezo.net/article340.html





++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Note: The material contained in this communication comes to you from the

Forced Migration Discussion List which is moderated by the Refugee Studies

Centre (RSC), University of Oxford. It does not necessarily reflect the

views of the RSC or the University. If you re-print, copy, archive or

re-post this message please retain this disclaimer. Quotations or extracts

should include attribution to the original sources.



List archives are available at: http://www.jiscmail.ac.uk/lists/forced-migration.html

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